Dans chaque aide auditive, nous distinguons trois étages : le microphone à l’entrée, le traitement du signal au milieu et l’écouteur à la sortie.
L’intelligence artificielle prévoit en partie les problématiques auditives du patient suivant les environnements sonores rencontrés et adapte automatiquement les réglages de puissance et de tonalité, un peu comme une mise au point automatique d’un appareil photographique.
Ce dispositif permet d’avoir « l’image sonore » la plus nette possible suivant la situation.
Pour chaque type d’appareillage, le nombre de canaux de réglage est différent. Plus ils sont nombreux, plus le réglage est précis et adapté. Ainsi, l’appareil travaille différemment sur chaque bande fréquentielle afin de faire émerger la parole dans des situations bruyantes.
Si la perte auditive présente un déséquilibre fréquentiel marqué (40 dB entre les 500 hertz et les 2000 hertz), il faudra une technologie avec un nombre important de canaux de réglage pour corriger précisément la courbe tonale.
Véritables « canons à sons », ils se focalisent sur l’information utile. Cette adaptation de la directivité se fait canal par canal. Ainsi, dans une ambiance réverbérante grave, l’appareil auditif sera en mode directionnel sur les canaux graves et omnidirectionnel sur les aigus.
L’anti-Larsen est un procédé électronique évitant le sifflement. Dès que le patient se trouve dans une situation favorable au Larsen, un filtre à encoche calculé en temps réel par le microprocesseur s’oppose au sifflement.
C’est le premier système répondant aux surdités avec scotome, aux fortes presbyacousies, aux hypoacousies ciblées et aux zones mortes. Il s’agit de déplacer une zone fréquentielle très faible vers une région voisine mieux conservée. Cet outil ouvre des perspectives fabuleuses dans la réhabilitation audioprothétique de l’enfant et dans la correction de distorsions en fréquence ou en intensité.
Elle enregistre le temps de port, la position du potentiomètre et les différents niveaux sonores rencontrés par le patient. Ces données sont transmises directement au microprocesseur, qui affine automatiquement les réglages. Non seulement nous réglons la technologie en fonction d’un contexte audiométrique mais cet outil nous permet aussi un réglage suivant le mode de vie du patient.
Elle assure à l’appareil une communication audiovisuelle tout azimut. Une télévision, un MP3, un téléphone et tout autre système doté du Bluetooth seront automatiquement détectés par l’aide auditive. La distance émetteur-récepteur nulle fera le bonheur du malentendant.
Les accessoires auditifs connectés complètent les aides auditives en offrant des solutions pratiques et innovantes. Microphones déportés, télécommandes, adaptateurs TV ou encore applications mobiles permettent d’ajuster et d’optimiser l’expérience auditive. Grâce à la connectivité Bluetooth, ces accessoires assurent une communication fluide avec de multiples appareils du quotidien, améliorant ainsi le confort et la qualité de vie des patients.
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